Promouvoir, favoriser et améliorer
  1. La participation, la convivialité et la confiance mutuelle des membres de la communauté.
  2. La solidarité entre les peuples, les groupes et les individus pour la construction de relations basées sur le respect de l’autre.
  3. Une égalité d’accès aux ressources sociales et naturelles (droit à la l’eau, à la terre,…).
  4. Une répartition plus égalitaire des richesses, tant au niveau global que local (revenu universel inconditionnel, revenu maximum et minimum, etc…).
  5. La création et la préservation d’espaces de gratuité.
  6. La libre circulation des idées, des savoirs et des biens culturels.
  7. La transmission des savoirs et l’apprentissage des valeurs non-utilitaristes par le dialogue intergénérationnel.
  8. Les communautés locales privilégiant une économie autocentrée (souveraineté monétaire, énergétique et alimentaire).
  9. L’autoproduction et les échanges non-commerciaux de biens et services.
  10. La production locale, les «filières courtes» de production et de distribution et les coopératives d’achat solidaires.
  11. La finance éthique et l’économie à but non-lucratif, en révisant les bases du système dette – intérêt.
  12. La production d’aliments en harmonie avec la biosphère et une consommation de nourriture issue d’une production locale et respectueuse des cultivateurs.
  13. La responsabilisation des entreprises dans l’ensemble des étapes de production, d’élimination et de recyclage.
  14. Une durée de vie optimale des produits industriels en refusant l’obsolescence programmée.
  15. Les processus productifs créatifs, responsables et autonomes, qui restituent à l’être humain le sens de ses activités.
  16. Les techniques et les savoirs artisanaux.
  17. L’utilisation de sources d’énergies et de matières premières renouvelables.
  18. L’usage de technologies et de systèmes de production qui optimisent l’utilisation des ressources naturelles et énergétiques.
  19. La protection de la diversité biologique et culturelle.
  20. La prise de conscience personnelle et l’acceptation sociale de la notion de limite, notamment dans la sphère économique.
  21. La réappropriation individuelle de la conception du bonheur (notions de besoin, de désir, de plaisir et de partage).
Sensibiliser à, proposer des solutions contre et réduire
  1. L’impact environnemental des activités humaines.
  2. L’exploitation des ressources naturelles non renouvelables.
  3. Les gaspillages, les inefficiences et les mauvais usages de l’énergie.
  4. La production de marchandises et de déchets.
  5. L’extension de la sphère marchande par la privatisation des biens, des services, des idées et des savoirs.
  6. L’hyper spécialisation et la fragmentation du travail.
  7. Le temps consacré au travail rémunéré au profit du temps de la vie, de la culture et des échanges interpersonnels.
  8. La place des sujets économiques dans l’existence, les pratiques et les décisions des communautés.
  9. L’écart entre la culture technoscientifique («comment ?») et la culture humaniste («pourquoi et pour quoi ?»).
  10. Les innovations et les produits nuisibles à la santé humaine, à l’environnement, et violant le principe de précaution.
  11. La professionnalisation de la sphère politique et le sentiment d’impuissance individuelle des citoyen et citoyennes.
  12. L’éloignement entre les instances décisionnelles et les communautés concernées par les décisions.
  13. L’esprit individualiste outrancier et la dévalorisation des pratiques collectives.
  14. L’enlaidissement de l’environnement naturel et social, sacrifiés à l’utilitarisme.
  15. L’invasion de l’espace public et intime par le marketing et la communication publicitaire.
  16. La fabrication et l’exploitation à des fins commerciales de besoins et désirs artificiels.

Ces objectifs, extraits de la charte du Réseau des objecteurs de croissance vaudois ROCVD, ont été co-construits par ces derniers en 2010.