Promouvoir, favoriser et améliorer
- La participation, la convivialité et la confiance mutuelle des membres de la communauté.
- La solidarité entre les peuples, les groupes et les individus pour la construction de relations basées sur le respect de l’autre.
- Une égalité d’accès aux ressources sociales et naturelles (droit à la l’eau, à la terre,…).
- Une répartition plus égalitaire des richesses, tant au niveau global que local (revenu universel inconditionnel, revenu maximum et minimum, etc…).
- La création et la préservation d’espaces de gratuité.
- La libre circulation des idées, des savoirs et des biens culturels.
- La transmission des savoirs et l’apprentissage des valeurs non-utilitaristes par le dialogue intergénérationnel.
- Les communautés locales privilégiant une économie autocentrée (souveraineté monétaire, énergétique et alimentaire).
- L’autoproduction et les échanges non-commerciaux de biens et services.
- La production locale, les «filières courtes» de production et de distribution et les coopératives d’achat solidaires.
- La finance éthique et l’économie à but non-lucratif, en révisant les bases du système dette – intérêt.
- La production d’aliments en harmonie avec la biosphère et une consommation de nourriture issue d’une production locale et respectueuse des cultivateurs.
- La responsabilisation des entreprises dans l’ensemble des étapes de production, d’élimination et de recyclage.
- Une durée de vie optimale des produits industriels en refusant l’obsolescence programmée.
- Les processus productifs créatifs, responsables et autonomes, qui restituent à l’être humain le sens de ses activités.
- Les techniques et les savoirs artisanaux.
- L’utilisation de sources d’énergies et de matières premières renouvelables.
- L’usage de technologies et de systèmes de production qui optimisent l’utilisation des ressources naturelles et énergétiques.
- La protection de la diversité biologique et culturelle.
- La prise de conscience personnelle et l’acceptation sociale de la notion de limite, notamment dans la sphère économique.
- La réappropriation individuelle de la conception du bonheur (notions de besoin, de désir, de plaisir et de partage).
Sensibiliser à, proposer des solutions contre et réduire
- L’impact environnemental des activités humaines.
- L’exploitation des ressources naturelles non renouvelables.
- Les gaspillages, les inefficiences et les mauvais usages de l’énergie.
- La production de marchandises et de déchets.
- L’extension de la sphère marchande par la privatisation des biens, des services, des idées et des savoirs.
- L’hyper spécialisation et la fragmentation du travail.
- Le temps consacré au travail rémunéré au profit du temps de la vie, de la culture et des échanges interpersonnels.
- La place des sujets économiques dans l’existence, les pratiques et les décisions des communautés.
- L’écart entre la culture technoscientifique («comment ?») et la culture humaniste («pourquoi et pour quoi ?»).
- Les innovations et les produits nuisibles à la santé humaine, à l’environnement, et violant le principe de précaution.
- La professionnalisation de la sphère politique et le sentiment d’impuissance individuelle des citoyen et citoyennes.
- L’éloignement entre les instances décisionnelles et les communautés concernées par les décisions.
- L’esprit individualiste outrancier et la dévalorisation des pratiques collectives.
- L’enlaidissement de l’environnement naturel et social, sacrifiés à l’utilitarisme.
- L’invasion de l’espace public et intime par le marketing et la communication publicitaire.
- La fabrication et l’exploitation à des fins commerciales de besoins et désirs artificiels.
Ces objectifs, extraits de la charte du Réseau des objecteurs de croissance vaudois ROCVD, ont été co-construits par ces derniers en 2010.